Immobilier à Paris : le bilan 2014
C’est devenu une tradition. Le réseau Century 21 débute chaque nouvelle année avec une conférence de presse présentant un bilan et des perspectives. Mieux qu’un simple compte-rendu de l’activité immobilière, Century 21 s’attache depuis plusieurs années à présenter un véritable Observatoire des Marchés. L’occasion pour Le Président Laurent Vimont, de s’exprimer dans les médias et de livrer une analyse reposant sur des faits objectifs et sur l’expertise reconnue de l’ensemble des acteurs du réseau.
2014, une année pas si négative
Début 2014, les discours étaient plutôt alarmistes. L’accent était mis sur la chute du volume des ventes et tous les scénariis étaient envisagés surtout les pires, liés à un contexte économique général plutôt anxiogène. Mais le marché immobilier de l’ancien s’est maintenu, même si les transactions se sont complexifiées, et qu’il existe de forts contrastes sur le territoire hexagonal.
- Le retour à la raison des vendeurs
C’est l’un des facteurs importants qui a permis au marché immobilier de conserver du dynamisme. Les propriétaires vendeurs ont intégré que les règles avaient changé. Que pour vendre, il fallait être en phase avec le marché. Place au réalisme donc et au temps de corrections nécessaires d’un marché qui avaient cultivé ces dernières années la tendance à l’emballement.
- Des conditions favorables
L’autre facteur déterminant, ce fut bien sûr, le maintien des taux d’intérêt d’emprunt à un niveau historiquement bas. Des conditions exceptionnelles augmentant le pouvoir d’achat immobilier des ménages et faisant, du même coup, baisser la pression financière. Une embellie dont certains n’ont pas hésité à profiter, comme ces jeunes acquéreurs de moins de 30 ans et primo-accédants, confortés par une attitude positive des banques à leur égard.
- Mais un scepticisme latent
Pour d’autres en revanche, 2014 aura été l’année des hésitations, voire des reports de projets. Ce fut le cas essentiellement des Vendeurs/Acheteurs, souhaitant vendre au plus haut et acheter au plus bas. Eternelle équation avec laquelle il n’est pas toujours facile de négocier, surtout quand pèsent de nombreuses incertitudes.
Paris résiste
Encore et toujours. Et si la capitale corrige ses prix, c’es en bien moindre proportion que la moyenne nationale, finissant même l’année 2014 avec unehausse (certes très légère) de 0,5%. Paris, ville tendue par excellence se caractérise par un déséquilibre quasi inévitable entre l’offre et la demande, ne pouvant ainsi échapper à la pression sur les prix. Paris, dont le marché est porté par les cadres moyens qui ont représenté en 2014, 39,9% des transactions. Un bémol : les délais de vente, atteignant en moyenne 76 jours,la durée la plus longue connue par la capitale.
La solution ? Elle tient pour une large part dans la qualité de l’évaluation et dans le positionnement d’un bien à son « juste » prix sur son marché.
Une qualité toujours nécessaire mais aujourd’hui condition sine qua non de la réussite de la mise en vente.
- Les investisseurs à leur niveau le plus bas
C’est l’envers du décor d’une capitale toujours convoitée par les acquéreurs de résidences principales. Les investisseurs en locatif eux, n’ont jamais été aussi peu nombreux. En cause la fiscalité non seulement galopante, mais surtout imprégnée d’un flou artistique qui contribue à développer un climat de défiance. En cause la mesure d’encadrement des loyers prévue dans la loi ALUR, et appliquée à Paris.
L’investissement locatif à Paris n’aura représenté, en 2014, que 26% des transactions, un niveau historiquement bas. Une situation qui aura bien sûr des conséquences, la pénurie de biens guettant à terme et au coin de la rue, les parisiens en recherche d’un bien à louer.
Bienvenue en 2015 !
Le réseau Century 21 n’attend pas de profond bouleversement pour l’année 2015. Pas d’année terrible, pas d’année euphorique non plus. Plutôt une continuation de 2014 et un marché tendant à se réguler naturellement et à répondre rapidement à ses propres soubresauts. Sauf à ce que les taux d’intérêts remontent de manière significative, ce qui ne semble pas annoncé.
Les incertitudes viennent d’ailleurs : de cette Loi ALUR qui a incroyablement alourdi le bon déroulement de toute transaction dans l’ancien, et du respect des promesses faites d’une simplification de ses procédures administratives, d’une compréhension du législateur que la stabilité fiscale est un facteur déterminant de confiance, et que la confiance est indispensable lorsque l’on s’engage dans un achat immobilier.
Dans ses interventions Laurent Vimont insiste également avec discernement sur la Formation des professions immobilières. Une conviction de longue date que le Président de Century 21 n’a jamais cessé d’exprimer tant auprès de ses interlocuteurs publics qu’auprès des agences du réseau. Une formation professionnelle et continue des agents immobiliers aujourd’hui inscrite, elle aussi, dans la Loi ALUR. Une formation rassemblant un minimum de savoir qui sera un bénéfice pour tout le monde : l’image de la profession et bien sûr, les clients.
Une formation inscrite dans l’ADN du réseau Century 21 depuis sa création il y aura bientôt 30 ans.
Nous vous souhaitons une belle année immobilière avec CENTURY 21 ARAGO !