François Arago, un génie des sciences, vulgarisateur et humaniste
Nom d'un boulevard du 13eme arrondissement de Paris notamment et aussi celui de notre agence CENTURY 21, qui était Arago ? Il fut un des génies français du XIXe siècle : physicien, astronome, mathématicien, brillant pédagogue et vulgarisateur des sciences de son temps. Il mesure un arc du méridien et la vitesse du son dans l’air. Il s'investit en politique. Il ne lui manque plus que de rejoindre Gaspard Monge au Panthéon.
Polytechnique
Natif du Roussillon, et plus précisément d’Estagel où son père est propriétaire terrien, François Arago poursuit ses études secondaires à Perpignan où son père est nommé trésorier de la Monnaie en 1795. Il est reçu à l’école Polytechnique qu’il a préparé seul. Lors de l’entretien d’entrée, il éblouit le mathématicien Gaspard Monge, l’un des fondateurs de l’école Polytechnique et de l’école Normale Supérieure.
Secrétaire-bibliothécaire au Bureau des longitudes
À sa sortie de l’X, il est nommé « secrétaire-bibliothécaire au Bureau des longitudes » et part pour l’Espagne afin de prolonger la mesure d’un arc du méridien de Paris. À son retour, il est admis à l’académie des Sciences - avec une dispense d’âge - car il n'a que 23 ans ! La même année, il est nommé professeur d'analyse et de géodésie à l'École polytechnique et astronome adjoint à l'Observatoire de Paris.
Un chercheur curieux de tout
Chercheur brillant à la perspicacité rare, ses travaux portent sur l’optique ou encore l’électromagnétique. En 1806, il mesure l’indice de réfraction de l’air et d’autres gaz avec Jean-Baptiste Biot. En 1820, Arago découvre l'aimantation du fer placé au voisinage d'un courant électrique. En 1822, il mesure la vitesse du son dans l'air avec Riche de Prony. En 1822 toujours, il organise l'opération (montée par le Bureau des longitudes) pour la mesure de la vitesse du son entre Villejuif et Montlhéry. En 1825, il mesure avec Pierre Louis Dulong la pression de la vapeur d'eau à haute température.
Enseigner, divulguer, publier
Humaniste et généreux, il encourage les jeunes chercheurs dans leurs travaux en leur prodiguant de nombreux conseils. Il est aussi très attentif à la diffusion du savoir et crée à l’Académie des Sciences, dont il est élu Secrétaire perpétuel en 1830, les compte-rendus pour rapporter les travaux des scientifiques. Il écrit une Astronomie populaire afin de divulguer une de ses passions et vulgarise les inventions de Niepce et de Daguerre en photographie. Son influence est considérable, autant en physique qu’en astronomie. Les plus grands scientifiques de son temps - Humboldt, Malus, Gay-Lussac, Ampère… - sont ses amis.
Un homme engagé en politique
Il s’engage à gauche après la Révolution de juillet. Il encourage la liberté de la presse, l’enseignement et l’abolition de l’esclavage. Il sera aussi député des Pyrénées-Orientales et de Paris, Ministre de l’Armée, de la Marine et Président du Comité exécutif du 5 mai au 24 juin 1848. Fervent républicain, il s’oppose au Prince Président Napoléon et quitte la vie politique après le coup d’état du 2 décembre 1851. Dispensé de serment par le nouvel Empereur, il conserve ses fonctions à l’Observatoire. Il s’éteint en 1853 à l'âge de 67 ans.
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